• Ils ont tous la prétention de nous gouverner en 2017. Voici leur portrait en jeux de mot, d’image et d’esprit.

     

    Prétendants 1

    Prétendants 1

     

    Dans l’ordre d’apparition :

    Nicolas Sarkozy a l’avantage de sa taille : il n’a pas besoin de se pencher pour puiser dans la fange. Et s’il porte haut le verbe pour la forme, c’est parce qu’il le tire de plus bas encore. Pour le fond, la seule chose que ce cupide peut donner sans que cela lui coûte, c’est sa parole. Enfin, avec lui, on ne sait pas ce que nous réserve le passé.

    Marine Le Pen : à force de marcher sur ses platebandes, on les a amendées ; à force de pisser sur ses idées, on les a fait germer ; à force de lui envoyer des pierres, on lui bâti un piédestal.

    Jean-Luc Mélenchon : sa sixième république est un excellent projet… tant que perdure la cinquième. Au contraire des communistes, son rouge a la saveur du terroir. C’est en cela qu’il nous enivre, sans qu’on en ait à rougir.

    Jean-François Copé : blanchi dans l’affaire Bygmalion, le drap d’innocence dont il se couvre suffit à peine à cacher ses turpitudes passées. Il se présente pour nuire à Sarko contre lequel il a une dent… gâtée. D’où son haleine de bouc émissaire. 

    François Fillon : à défaut d’avoir manqué, cinq ans durant, du courage de dire non, il déborde aujourd’hui de celui de dire oui. C’est qu’il en a avalées, des couleuvres, pour avoir tant rampé ! Cela ne fait pas de lui un cobra. Tout juste une vipère.

    François Hollande a conditionné sa candidature à l’inversion de la courbe du chômage : étant donné le résultat, ça en fait des chômeurs qui ne veulent pas le voir réélu !

    Benoît Hamon : quand il s’agit de dénoncer des injustices, notre Thierry la Fronde vise toujours juste. Mais c’est avec des boulettes de papier. Quand il s’agira d’emporter l’élection, il empilera des bulletins de note.

    Emmanuel Macron : beau gosse pour bolosses, l’ex-François-Marie Barnier du gouvernement doit recueillir de l’argent à droite et des voix à gauche, sous prétexte de protéger l’une de l’autre. Ce macrocéphale du virtuel a la réputation d’un hôtel dont on ne voit pas les chambres.

    > Si ça vous a plu, ne manquez pas la suite demain.

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