• Ode à Christophe Barbier

    Un grand oral pour un grand écart

    En listant ses mesures contre la crise au cours de sa conférence de presse, François Hollande a glissé vers le socio-libéralisme. Comme aurait dit l’astronaute Armstrong : « c’est un petit pas pour François, mais un bond de géant pour Hollande ».

    Nous sommes le lundi de Pentecôte, jour férié pour les uns, affairé pour les autres. Or, avant mai 68, la fête religieuse comprenait huit jours chômés (une octave). Et après on dira que les Français travaillent moins qu’avant...

    Affaire Merah : un troisième homme arrêté pour complicité de vol de scooter. On peut espérer que dans quelques décennies, le vaste réseau terroriste de Mohamed Merah sera enfin démantelé avec l’arrestation du dernier membre impliqué : celui qui lui aura appris à conduire un deux-roues les mains libres...

    Ode à Christophe Barbier

    Flashback : Mitterrand avait prévu les déboires de Hollande.

     

    L’ONU vote une résolution pour l’indépendance de la Polynésie française. La mondialisation est partout, jusque dans la connerie...

    Fiona aurait été enlevée par vengeance. Sachant que la vengeance est un plat qui se mange froid, gageons que le kidnappeur ne soit pas cannibale...

    Chronique d’un massacre annoncé dans un lycée de Strasbourg : le chef de la police enrage d’avoir dû mobiliser quelque sept cent cinquante agents pour enquêter sur ce qui ressemble à un canular. Faites gaffe si vous devez inviter via Internet des potes à venir faire la bombe chez vous ; c’est toute l’armée française qui risque de vous tomber sur le râble...

    Amis poètes, bonjour !

    Ode à Christophe BarbierAprès Houellebecq et son récent recueil poétique cucu la praline, ce fut au tour de Christophe Barbier de se fendre d’une ode à Jonny Wilkinson dans le dernier numéro de l’Express du 15 mai, soit huit quatrains octosyllabiques dont voici pour citation la première strophe :

    Pied droit, pied gauche et les mains jointes,
    Vers les poteaux il tire ou pointe.
    Buteur de cœur et de raison,
    C’est le grand Jonny Wilkinson.

    La suite est à l’avenant... C’est tellement beau que je ne puis que dédier à mon tour au grand éditorialiste une petite ode du même acabit – mais sans son immense talent, bien sûr. En tant que poèt’-poèt’ qui se respecte, je me suis permis en outre une licence prosodique relative à la synérèse de la syllabe « bier » de son patronyme. Que Christophe et les autres grands puristes de la métrique m’en comprennent. Voici donc :

    Ode à Christophe

    Des plateaux télé chat-huant,
    Ainsi qu’Aristide Bruant,
    D’une écharpe rouge habillé,
    C’est le grand Christophe Barbier.

    Roi de l’édito ampoulé,
    Coq grandiloquent ou poulet
    picorant des vers de plombier,
    C’est le grand Christophe Barbier.

    Octosyllabes aux pieds gauches,
    ou métaphores qu’il débauche
    dans un emphatique bourbier,
    C’est le grand Christophe Barbier.

    Du bois dont on fait l’écrivain
    Qu’il aimerait tant hêtre – en vain,
    Il n’a que l’étoffe d’aubier.
    Gloire au grand Christophe Barbier !

    A lundi prochain !

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